Depuis 30 ans on constate une forte croissance du nombre de femmes entrepreneures. Pour preuve, en 2021 43 % des créateurs d’entreprises français étaient des femmes.
Bien que la démocratisation de l’entreprenariat féminin s’accélère ces dernières années, il reste encore difficile pour les femmes de ne pas être la cible de préjugés et d’idées reçues.
Commençons par les secteurs qui attirent les femmes entrepreneures. Il semblerait que les domaines dans lesquels les femmes entreprennent sont similaires et ne se démarquent pas. Bien que les secteurs de la santé, du social et du commerce attirent particulièrement les femmes entrepreneures, il ne faut pas en faire une généralité. Nous assistons aujourd’hui à un engagement des femmes entrepreneurs dans des secteurs jusque-là dominés par les hommes comme l’automobile.
Autre préjugé auquel les femmes sont constamment confrontées est celui de l’incompatibilité de la maternité et de l’entreprenariat. Or, cela est loin d’être véridique, au contraire, les femmes ont souvent le déclic lors de leur grossesse et le vive comme un véritable nouveau départ.
Une autre idée reçue qui continue de persister, et qui est de loin la plus rencontrée, est celle du manque d’expérience et par conséquent du manque de crédibilité des femmes entrepreneures. Pour beaucoup, et d’autant plus pour celles en dessous de la trentaine, une femme ne possède pas assez d’expérience pour lancer son business. Ce préjugé est alimenté en partie par le fait qu’au cours de leur carrière les femmes n’occupent pas suffisamment de postes à responsabilités.
Or, l’expérience ne fait pas tout. Pour lancer son activité il faut être doté de nombreuses autres qualités comme la maturité, la persévérance, le courage, la patiente, la passion et bien d’autres.
On assiste à une auto-censure de la part des femmes qui n’osent pas se lancer face à tant de préjugés. Il s’agit alors d’un réel enjeu social qui nécessite de faire changer les mentalités en mettant fin aux stéréotypes et croyances pour redonner confiance aux femmes.